Il ressort d'une étude récemment publiée, que le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) ne cesse d'augmenter. Il est donné en exemple que dans le région Grand Sud, le taux a augmenté de 54% en cinq ans ! En 2002, 3,5% des mineures étaient concernés, contre 5,4 en 2007 !
Ce qui est totalement insensé, souligne le Professeur Israël Nisand, c'est que l'IVG est totalement anonyme, la pilule du lendemain est aussi totalement anonyme, alors que la prise d'une pilule classique ne l'est pas. On comprend alors mieux ce qui peut donner de pareils chiffres. D'ailleurs on compterait 81% de mineures parmi les femmes qui utilisent la pilule du lendemain !
Le Pr Nisand souligne aussi que les jeunes sont sur-informés en ce qui concerne le sexe (positions, pratiques...) alors qu'ils en ignorent souvent les conséquences... Et les légendes se propagent, comme celle de penser qu'on ne risque pas de tomber enceinte lors d'un premier rapport.
Ces informations sont certes d'actualité, mais j'en parle plus particulièrement parce qu'aujourd'hui il s'agit de la journée de la femme. A cette occasion, j'ai une pensée pour toutes ces femmes qui souffrent ou ont souffert d'inégalité, de maltraitance, mais aussi, pour en revenir au sujet de cet article, à toutes celles qui ont dû subir une IVG pour divers raisons, et qui ont dû vivre ce douloureux moment toutes seules.